Présentation générale de l’Education Physique et Sportive (EPS)
Le programme de l’enseignement commun d'EPS des classes de seconde générale et technologique et des classes de première et terminale générale et technologique est défini par arrêté du 17-1-2019 publié au BO spécial n°1 du 22 janvier 2019.
Discipline appartenant aux Enseignements communs de toutes les sections.
La finalité, les objectifs et les compétences définissent la matrice disciplinaire qui structure et fonde l’enseignement de l’Éducation Physique et Sportive dans le second degré.
L’éducation physique et sportive a pour finalité de former, par la pratique scolaire des activités physiques, sportives et artistiques, un citoyen cultivé, lucide, autonome, physiquement et socialement éduqué.
Cinq objectifs :
L’Education physique et sportive doit permettre à chaque élève de :
Développer et mobiliser ses ressources pour enrichir sa motricité, la rendre efficace et favoriser sa réussite.
L'EPS conduit chaque élève à s’engager pleinement dans les apprentissages, quel que soit son niveau de pratique, sa condition physique et son degré d’inaptitude ou de handicap. Le développement des ressources, l’enrichissement de la motricité, la capacité à en disposer à bon escient dans le cadre d’une pratique raisonnée, constituent des conditions nécessaires pour accroître la réussite de l’élève dans des contextes de pratiques diversifiées. Ils contribuent à l’équilibre personnel et à la réalisation de soi.
Savoir gérer sa vie physique et sociale
L’EPS permet à l’élève d’assurer sa sécurité et celle des autres, d’entretenir sa santé, de développer l’image et l’estime de soi pour construire sa relation aux autres.
Elle vise à la recherche du bien-être, de la santé et de la forme physique.
Elle doit amener l’élève à bâtir une image positive de son corps. Grâce au plaisir éprouvé, aux efforts consentis, aux progrès réalisés, les élèves comprennent les effets bénéfiques d'une activité physique régulière de plus en plus autonome tout au long de la vie.
Par l’analyse réflexive sur les pratiques elles-mêmes et les conditions de la pratique, le lycéen évite d’être un consommateur naïf d’activités physiques et devient un pratiquant lucide et responsable, capable de réinvestir les effets de sa formation en dehors de l’école.
À partir de la pratique physique et de la tenue des rôles sociaux (arbitre, juge, aide, etc.), l’EPS s’attache également à faire construire les attitudes et comportements permettant de vivre en société : connaître les règles et en comprendre le sens, les respecter, les construire ensemble, pour agir en responsabilité.
La pratique d’une forme scolaire des activités physiques, sportives et artistiques, favorise l’accès à une culture raisonnée, critique et réfléchie des pratiques sociales et des valeurs qu’elle véhicule. L’EPS permet au lycéen de disposer de connaissances nécessaires et d’un niveau de pratique suffisant pour l’aider à se situer au sein d’une culture contemporaine pour l’accès à des pratiques physiques qui complètent l’offre de formation proposée au collégien.
Les compétences à acquérir en EPS :
Afin d’offrir au lycéen une formation complète et équilibrée, l’EPS enseignée au lycée vise, comme au collège et dans la voie professionnelle, à doter l’élève de deux ensembles de compétences qui interagissent constamment dans la pratique : les compétences propres à l’EPS et les compétences méthodologiques et sociales.
Une compétence témoigne de la possibilité d’agir volontairement et de manière efficace face à une famille de situations.
Le cursus de formation du lycéen s’organise à partir de cinq champs d’apprentissage et de compétences méthodologiques et sociales.
Les compétences propres à l’EPS, s’observent à travers les réalisations motrices de l’élève ; elles supposent de sa part la mobilisation à bon escient de l’ensemble de ses ressources, physiologiques, cognitives, affectives, etc.
Les cinq champs d’apprentissage (CA) de l’EPS, de dimension motrice, circonscrivent l’ensemble des activités physiques sportives et artistiques. Elles organisent le parcours de formation du lycéen afin de lui permettre l’accès aux acquisitions les plus représentatives du champ culturel des activités physiques sportives et artistiques.
Chacune des compétences recouvre à la fois l’énoncé de l’un des cinq problèmes fondamentaux posés à l’élève dans la pratique des APSA et les éléments qui vont témoigner de sa capacité à le résoudre.
Elles se définissent ainsi :
- réaliser une performance motrice maximale mesurable à une échéance donnée (CA1) ;
- se déplacer en s’adaptant à des environnements variés et incertains (CA2) ;
- réaliser une prestation corporelle à visée artistique ou acrobatique (CA3) ;
- conduire et maîtriser un affrontement individuel ou collectif (CA4) ;
- réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l’entretien de soi (CA5).
Les compétences méthodologiques et sociales révèlent l’acquisition de méthodes, d’attitudes, de démarches réflexives. Elles constituent de véritables outils qui permettent à l’élève de savoir apprendre, de savoir être, seul et avec les autres, tant à l’école qu’en dehors.
Les trois compétences méthodologiques et sociales sont indispensables tant à l’acquisition des compétences propres à l’EPS, qu’à celles partagées avec les autres disciplines pour permettre à l’élève d’apprendre et de devenir citoyen et lucide. Leur énoncé définit à la fois ce qu’il y a à savoir et des repères pour apprécier les acquis :
- s’engager lucidement dans la pratique : se préparer à l’effort, connaître ses limites, connaître et maîtriser les risques, se préserver des traumatismes, récupérer, apprécier les effets de l’activité physique sur soi, etc. (CMS 1) ;
- respecter les règles de vie collective et assumer les différents rôles liés à l’activité : juger, arbitrer, aider, parer, observer, apprécier, entraîner, etc (CMS 2) ;
- savoir utiliser différentes démarches pour apprendre à agir efficacement : observer, identifier, analyser, apprécier les effets de l’activité, évaluer la réussite et l’échec, concevoir des projets (CMS 3).
Les connaissances, capacités, attitudes :
Les connaissances renvoient aux informations que doit s’approprier l’élève sur les activités physiques (règlements, évolution, formes sociales de pratiques, etc.), sur son fonctionnement corporel (éléments de physiologie de l’effort, de psychologie, etc.), sur l’activité d’autrui, sur l’environnement. Elles s’énoncent principalement sous forme de principes, de règles, de repères et nécessitent l’utilisation d’un vocabulaire spécifique.
Les capacités attestent du pouvoir d’agir. Elles mobilisent des connaissances dans une situation particulière, se développent et s’observent dans la pratique effective. Elles recouvrent les dimensions motrices (par exemple, les techniques et les tactiques) ou méthodologiques (par exemple, les procédures d’observation, d’évaluation, etc.).
Les attitudes se définissent comme une prédisposition à agir, une manière d’être et de penser qui organise les relations à soi, aux autres et à l’environnement. Elles sont sous-tendues par des valeurs. Elles renvoient à des postures intellectuelles, affectives et physiques liées à la confiance en soi, aux savoir-faire sociaux. Les verbes accepter, s’opposer, assumer, coopérer, se concentrer, faire confiance, respecter, écouter, caractérisent certaines attitudes.
L’enseignement commun d’EPS au lycée : un cursus de formation en 3 ans.
L’enseignement de l’EPS doit permettre au lycéen de se doter d’une formation complète et équilibrée.
Le cursus en trois ans doit l’amener à construire progressivement des acquisitions dans les cinq compétences propres et les trois compétences méthodologiques et sociales.
Aux quatre compétences propres du collège s’ajoute, au lycée, une cinquième compétence : « réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l’entretien de soi ». N’ayant pas été offerte au collège, elle devient un passage obligé de formation. Par l’autonomie et l’engagement qu’il suppose, il est garant de l’appropriation d’un habitus santé.
Les compétences méthodologiques et sociales proposées au lycée prolongent et complètent la formation du collégien afin de rendre le lycéen de plus en plus autonome et responsable de ses apprentissages et de ses choix.
Les APSA sont choisies dans deux listes, une nationale et une académique auxquelles peut s’ajouter une activité établissement. Ces listes ne sauraient se confondre avec les listes d’épreuves certificatives.
Un référentiel (en annexe de Terminale) précise les 4 degrés d’acquisition des attendus de Fin de Lycée. Ces compétences intègrent nécessairement les dimensions motrices, méthodologiques et sociales.
L’évaluation de l’EPS au lycée Václav Havel
La note trimestrielle sur 20 se divise en : 10 points sur l’efficacité de l’élève dans l’activité concernée (niveau de performance et de techniques). 10 points sur le degré d’acquisition des contenus d’enseignements travaillés en cours et sur les compétences méthodologiques et sociales utilisées durant le ou les cycles.
Les installations sportives
En interne au lycée nous disposons d’un gymnase type C, d’une salle annexe servant à la musculation et d’un plateau extérieur goudronné avec une piste de 200m, une aire d’élan et fosse de réception ensablée de saut, deux terrains de basketball ou un terrain de handball.
En extra muros : de manière fixe le parc de Mussonville. Suite à nos demandes auprès de :
La mairie de Bègles : Quelques créneaux à la piscine.
La mairie de Villenave d’Ornon : Quelques créneaux à la piscine de Chambery.
Des parcours fixes de Course d’Orientation à Floirac, Talence et Gradignan.
Les dispenses et les activités « adaptées »
Le règlement intérieur du lycée précise les modalités des dispenses.
La loi (Circulaire N° 90-107 du 17 Mai 1990) stipule qu’aucun élève ne peut être « dispensé » de cours d’EPS, le médecin n’étant pas habilité à prendre cette décision. Seule l’administration de l’établissement scolaire peut en décider en concertation avec la communauté éducative.
On parlera donc plutôt d’ « inaptitude totale » ou « partielle » que de « dispense » selon les indications que donnera le médecin. Un kinésithérapeute n’est pas habilité à produire un certificat médical d’inaptitude totale ou partielle.
Article D.312-1 du code de l’éducation : « L’éducation physique et sportive figure au programme et dans les horaires, à tous les degrés de l’enseignement public. Elle s’adresse à l’ensemble des élèves. Elle doit être adaptée à l’âge et aux possibilités individuelles, déterminées par un contrôle médical. »
- L’inaptitude totale, ou partielle doit être notifiée et précisée (date, durée, pratiques autorisées, etc.) par un certificat médical (article D.312-2 du code de l’éducation).
- Le certificat médical en référence au décret du 11 octobre 1988 et à l’arrêté du 13 septembre 1989, (voir en annexe), doit être prioritairement utilisé. Il est rédigé par le médecin traitant ou le médecin de l’Éducation Nationale et comporte des informations précises quant aux capacités fonctionnelles de l’élève (types d’effort, types de mouvements, types d’environnement, aménagements souhaitables…). Il sera particulièrement utile pour permettre aux enseignants de concevoir et mettre en œuvre un protocole adapté d’enseignement. Il est souhaitable qu’il soit intégré au règlement intérieur de l’établissement après validation par le conseil d’administration.
Vous trouverez à cette adresse : https://ent2d.ac-bordeaux.fr/disciplines/eps/wp-content/uploads/sites/33/2020/10/Certificat-m%C3%A9dical-Acad%C3%A9mie-de-Bordeaux.pdf, le modèle de certificat médical d’inaptitude concernant l’enseignement obligatoire.